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L’Art, tisse sa toile

A l’initiative d’Emi, à qui l’Espace Rex a ouvert ses portes : « cette exposition est l’occasion de faire découvrir que l’art textile est infiniment varié ». En dehors sa boutique « Les Trésors d’Emi », qui est de l’autre côté de la rue, elle pense en effet « qu’il y a une multitude de façons de travailler et de mettre en valeur le tissu, le fil et la couleur ».

Boutis, patchwork, broderie et tissage, sont réunis à l’espace Rex, pour un mois. Madame Noury, ancienne présidente de « France Patchwork » montre les œuvres sélectionnées lors du concours international de 2009, et qui sont exposées dans toute la France depuis deux ans. Grâce à l’Ecomusée de Wesserling, nous pouvons aussi admirer des « tableaux » réalisés à partir de tissus « anciens ».

Pour la petite histoire, beaucoup de personnes considèrent le patchwork comme un travail long et minutieux qui répond à des styles bien précis, à l’origine ce n’était qu’un moyen de réutiliser des bouts de tissus, dans un souci d’économie.
En ce qui concerne le boutis, il est étonnant d’apprendre que considéré comme un luxe superflu, le boutis avait été interdit à la révolution française et qu’après être tombé en désuétude, il est maintenant pratiqué dans tous les ateliers créatifs.
Quant à la "dentelle" (c'est-à-dire "petites dents"), elle fut d'abord l’apanage des hommes et c’est seulement au XIXe siècle, que Napoléon 1er la réserva au vêtement féminin.


Les matériaux utilisés sont variés à l’extrême. On trouve du raphia, de la laine, des fils de toutes natures, des tissus colorés, des miroirs, des billes et même des pellicules photo.
Chacun réinvente le patchwork, le tissage ou le boutis et les résultats sont tels, que le mot variété est un peu juste pour décrire ces œuvres originales et très contemporaines.

Certains des créateurs qui exposent, ont expliqué leur passion. Hubert Valéri, ancien architecte, sculpte depuis une douzaine d’années le tissu. Il précise qu’il fait « du boutis qui est dans la tradition, mais pas dans le folklore ». De loin, le résultat ressemble à une broderie et disposé devant un éclairage, c’est une architecture de fils qui se détache dans la lumière.

Après avoir travaillé pour la SNCF, Jean Delafosse, « a tout quitté pour vivre sa passion de toujours » . Depuis 30 ans, ses œuvres textiles lui permettent, de transmettre pleinement ses émotions et maintenant de partager son savoir faire en donnant des cours.

Pour compléter l’exposition, Emi expose des broderies anciennes, prêtées par le conservatoire du Musée des Marais Salants de Batz sur mer. Il y a aussi les broderies blanches d’Odile Bouré dont la finesse ne peut que rappeler le temps passé, sans oublier les très anciennes (car de couleurs rouge) Indiennes de Nantes, prêtées par Pierre-Luc Philippe.

En sortant de L’espace Rex, il ne reste plus qu’à mettre vos idées en œuvre, à vos ciseaux... un nouveau concours de France patchwork est lancé.

Pour en savoir plus : http://www.francepatchwork.com

Auteur : Caroline | 01/07/2011 | 0 commentaire
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