Qu’on le veuille ou non, le Coast bike and Rock n’roll show est devenu une référence en matière de concentration de belles mécaniques Américaines. Les détracteurs de la manifestation n’ont qu’à bien se tenir et qu’ils aillent au moins faire un tour à la manifestation. Ils y trouveront des femmes et des hommes qui ont choisi un art de vivre. Des amoureux de grosses cylindrés ou d’imposantes carrosseries, à la sauce Américaine, heureux de se retrouver et de faire partager leur passion. Pas de quoi en faire tout un plat !
« Les Pin-up, c’est glamour… »
L’édition 2 010 était tendance fifties. Il semblerait que les bikers soient de plus en plus branchés rockabilly plutôt que hard-rock. Une musique qui colle avec la « kustom kulture ». Quèsaco la KK ? C’est un mouvement pratiqué aux States qui rassemble toute la culture des fifties y compris la customisation de voitures anciennes. Pascal le président des Glambers, l’association organisatrice de la manifestation est un accro. Tout ce qui l’entour ressemble au décor de la célèbre série Happy Days « un vrai mode de vie, un état d’esprit ». Et il n’est pas le seul. En version fille, Kelly 23 ans est une passionnée depuis environ 3 ans. « A Londres on appelle cela la old school, c’est très encré là-bas ». Elle est venue de Bordeaux pour faire le défilé de lingerie et le show très chaud, une des animations très appréciée des bikers. Kelly se revendique Pin-up jusqu’aux bouts des ongles. « Nous sommes beaucoup plus glamour que les bimbos d’aujourd’hui ».
« La différence fait les hommes »
Plantée au centre des longues rangées de bécanes, c’est une véritable voiture de l’espace ! A ses côtés Yannick dit Dallas est fier de montrer son bolide, une Corvette compresseur 70. Le dragster a tout de même 1650 chevaux sous le capot. L’engin peut aller jusqu’à 300 km/h. Il le transporte sur une remorque car « malheureusement il n’est pas réglementaire pour rouler sur les routes de France ». A 52 ans, le collectionneur se fait régulièrement des montées d’adrénaline sur des courses de dragsters. La banane gominée et les bras remplis de tatouages, lui aussi vente les mérites de « ce style de vie qui traverse les époques et reste intact ». Une question me taraude. Lui reste-il encore de la place pour d’autres tatouages ? Il rigole et m’explique « ces dessins racontent toute notre vie, le rock n’roll, la musique, les femmes… Tu sais la différence fait les hommes ».
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