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La petite édition attire encore et toujours

Pas un public mirifique, mais des gens intéressés et fidèles. Les discussions dans la bonne humeur et la convivialité ont été au rendez-vous des Belles Rencontres du Pouliguen.
Edith Chambon
Edith Chambon

Le début, samedi a été un peu lent, le beau temps encourageant plutôt à aller faire un petit tour à la plage qu’à la salle André Ravache. « Le public n’est pas forcément très nombreux, mais il est intéressé. Il n’est pas rare que des gens reviennent nous voir d’une année sur l’autre pour voir les nouveautés que nous proposons », se réjouit Béatrice des Éditions Chant d’Orties. Et pourtant, en plus des 600 scolaires venus participer aux activités le vendredi, des habitants de la Presqu’île (voire de plus loin) sont venus pour découvrir ou redécouvrir les petites maisons d’édition et leur travail. L’association Le Sel des mots a pimenté le week-end avec des ateliers, des tables rondes, des rencontres avec les maisons d’éditions et leurs auteurs. D’ailleurs, les maisons d’éditions sont souvent des fidèles, venant depuis plusieurs années pour « la bonne organisation, l’agréable accueil et les bonnes relations avec les gens », confirme Mérédith des Éditions MLD.
 

Rencontre avec une illustratrice

Édith Chambon, illustratrice depuis trois, a reçu le prix Fleur de Sel pour son travail. Originaire de Bordeaux, elle travaille à Paris et est venue spécialement au Pouliguen pour les Belles Rencontres. « Les deux premières années ont été difficiles, mais là ça va mieux. Je travaille avec des petits éditeurs, c’est avec eux qu’on peut faire les meilleurs projets », explique-t-elle. Plus de liberté, de confort de travail qu’avec les grandes maisons d’édition. Avec les Éditions Mouck, elle s’occupe d’une collection destinée au pré-ados (9-12 ans). Il s’agit de la majorité de son travail, mais ça ne signifie pas qu’Édith veuille se laisser enfermer dans ce registre : « je travaille aussi sur un projet pour adultes », confie-t-elle. La jeune illustratrice a été ravie du temps passé au salon de la petite édition.

… et une auteure

La Parisienne Manon Moreau a publié son premier roman Le vestibule des causes perdues il y a un an. Elle dit avoir eu beaucoup de chance et avoir très bien ciblé la maison d’édition. Elle a été séduite par le design et la qualité des auteurs de la maison d’édition Delphine Montalant. « Je me suis dit que ces livres étaient de la même famille que mon manuscrit et que ça pourrait être ma maison ». Son roman, s’adresse en premier lieu aux adultes, mais a aussi beaucoup plu aux adolescents, ce qui a fait très plaisir à Manon. Le vestibule des causes perdues en est déjà à son troisième tirage. Il faut dire que son auteure parcourt inlassablement les salons du livre, « c’est un vrai plaisir de rencontrer les gens ! », sourit Manon. Un deuxième roman est dans les cartons. Mais personne n’en saura plus avant qu’une première version ne soit terminée. Patience donc !
 

Auteur : AP | 13/05/2012 | 1 commentaire
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Vos commentaires

#1 - Le 21 mai 2012 à 11h15 par Le Sel Des Mots, Le Pouliguen
Avec tous nos remerciements. Pour rencontrer leur public, les projets ont besoin de l'énergie de tous. Le soutien des journalistes est indispensable. C'est agréable de lire après la manifestation ce qu'en pensent les participants. Nous sommes ravis de les accueillir, c'este ncore mieux s'ils se sentent bien. Reste qu'il faudrait vendre assez de livres pour que la défense de la chaine du livre soit une réussite

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