Le Pouliguen Infos

Le Pouliguen et ses multiples charmes…

Au cœur de la Côte d’Amour, il faut reconnaître que la séduisante station balnéaire est dotée de bien des atouts. Son centre-ville au caractère typique baigné par l’ambiance d’un agréable port, son incontournable promenade et les fameuses niniches de chez Mignon dont on ne se lasse jamais. Ajoutons sa plage de sable fin abritée des vents d’ouest bordée par un Bois frais et ombragé. Enfin, la fameuse Grande-Côte, avec ses criques sauvages et ses belles demeures constitue un panorama rare aux saveurs iodées qui procure un goût de « revenez-y », apprécié par les touristes comme les locaux.
D’ailleurs, il fait tellement bon vivre dans ce petit coin de paradis que 40% de la population sont des retraités.

Le côté pile

Mais, hélas il faut bien un « mais ». Derrière cette belle et paisible image d’Épinal, il y a le côté pile… La face cachée de la belle cité…

Qui pourrait croire qu’à l’intérieur d’un des plus ravissants hôtels de ville avec vue  plongeante sur la mer et la plage, certaines soirées tournent au vinaigre ?

Le bâtiment serait-il hanté par des esprits maléfiques, depuis une dizaine d’années ?

Il y a de quoi se poser des questions, compte tenu de l’atmosphère indigeste qui règne, lors de ces fameuses soirées de conseil.

L’équipe municipale en place est dirigée depuis deux ans par Yves Lainé. L’ancien médecin pouliguennais a succédé en mars 2008 à Christian Canonne. Ce dernier, un ingénieur cambrésien d’origine, a été également élu aux finances à Guérande avant son mandat de maire. Il est actuellement conseillé général et fait désormais partie de l’opposition (que tout le monde appelle « minorité »), avec six autres conseillers municipaux.

Le maire et son prédécesseur se revendiquent  apolitiques mais sont cependant tous deux marqués à droite. Par conséquent, ce ne sont pas à priori pas leurs idées politiques qui les divisent.

Qu’en pensent les habitants ?

Imbuvable

Thérèse * est une jeune retraitée dynamique. Elle réside depuis une quinzaine d’années avec son mari au Pouliguen. Très investie dans le tissu associatif, elle assiste aux séances du conseil municipal de manière épisodique. Elle avoue « je suis de moins en moins motivée ». De son point de vue, « ici comme ailleurs, ce sont malheureusement les fins (ou les faims) électorales qui dirigent nos élus ». Elle souhaiterait « que chacune des équipes se respecte et que celle qui a perdu accepte sa défaite ».  Serait-ce un vœu pieux ? En attendant, point trop n’en faut, « vous savez, les querelles de personnes peuvent mettre un peu de sel dans le potage mais quand le potage est trop salé, il devient imbuvable ! »

Ne pas bousculer la ruche !

René Chotard fut maire du Pouliguen entre 1995 et 2001. Lui aussi se lamente de cette situation guère valorisante pour Le Pouliguen. « Je trouve qu’il n’y a pas eu beaucoup d’évolution depuis deux ans. Il serait temps que les querelles s’atténuent pour un travail en commun. Malheureusement l’ambiance n’y est pas ». Il préférerait  que les choses avancent « à petits pas plutôt qu’à grands coups de gueule ». À son époque, pas si lointaine que ça, « le dialogue était beaucoup plus ouvert. Je prenais toujours le temps de blaguer avec le personnel et les élus. Par contre, je faisais preuve d’autorité quand il le fallait ».  Sa recette, il l’a tient d’une de ses lectures. « Si l’on veut récolter le miel, il ne faut pas bousculer la ruche ».
Une savoureuse maxime à méditer certainement sans modération…
 
 
*Thérèse est un prénom d’emprunt. La personne a préféré rester anonyme
18/06/2010 | 0 commentaire
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