La Ville du Pouliguen se préoccupe de ses arbres, elle a ouvert une étude sur le domaine public.
Trois experts se sont succédé devant un public clairsemé et très attentif.
Le maire a ouvert la réunion en définissant l'Objectif arbres : « il y a eu deux études en 2004 et 2010, mais restées sans réponse ». « Il nous faut un diagnostic, nous préparer à agir dans la durée, savoir quelle attention porter aux arbres, et penser à l'intégration dans le PLU ».
Marycia Baraër chargée d'aménagement à la Ville de Brest a présenté avec grande pédagogie ce qu'est un arbre. Cette « leçon de choses » très bien illustrée a mis en évidence l'importance de placer « le bon arbre au bon endroit », de prévoir l'espace aérien, mais aussi racinaire dont l'arbre devra disposer (relations avec les résesaux, incidences des travaux, des tranchées, des poses de revêtements etc.).
« Un arbre vit beaucoup plus longtemps que nous, et même si nous sommes impatients de le voir pousser, il faut "planter, et attendre". Le choix des essences doit donc être concerté mais aussi guidé par des gens qualifiés ».
Cet exposé a montré aussi que l'arbre pâtit très longtemps d'un traumatisme (environ 10 ans, avant de reprendre une croissance normale) et a insisté sur la gestion des pieds d'arbres (aération, eau).
Selon Marycia Baraër il est important de dresser un inventaire écrit pour le transmettre, y consigner les interventions faites sur les végétaux, cela permet aussi de construire une cartographie des implantations très utile pour la gestion par une collectivité.
L'expert insiste sur l'intérêt de planter varié pour de nombreuses raisons, dont le risque phytosanitaire.
Quant à la taille des arbres elle en discute l'intérêt en fonction de l'âge du sujet et des conditions. Utile quand le végétal est jeune pour une bonne sélection des branches charpentières, et de la définition de tête pour lui permettre de monter ; ou quand l'arbre est vieux, pour alléger sa structure ou le rééquilibrer et ôter les branches mortes. Un arbre d'âge moyen qui est bien implanté n'a pas besoin pas être taillé. Elle reconnaît l'intérêt « culturel » de certaines tailles (en têtards par exemple) le long de cours d'eau ou de voiries. Elle rappelle que tailler c'est blesser et ouvrir la porte aux agents pathogènes. Elle est catégorique quand il s'agit de tailler « pour garder à tout prix », c'est « non !» Et c'est un grand respect qu'on entend dans cette déclaration laconique.
En terme d'aménagement l'arbre est une « composante verticale majeure », il est nécessaire pour créer une ambiance, une identité dans la ville. Il peut définir un cône de vue, souligner une voie, mais aussi être un régulateur de vitesse en entrée de ville (en modifiant les espaces entre les plantations). S'il régule la température et agit sur la pollution il a aussi un rôle psychologique important. Outre sa couleur verte reconnue comme apaisante, la présence de l'arbre est relaxante. Il fait partie de la cité, la population s'y attache, et parce que ce rapport est très affectif il faut être prudent dans la préparation des habitants quand il faut se résoudre à l'abattage.
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